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Athènes (AFP). Grèce: le défaut de paiement semble inexorable

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Athènes (AFP). Grèce: le défaut de paiement semble inexorable
Des milliers de manifestants anti-austérité défilent le 29 juin 2015 à Athènes - AFP
Sauf coup de théâtre, la Grèce n'honorera pas mardi sa dette de 1,5 milliard d'euros au FMI, ouvrant une nouvelle phase d'incertitudes à cinq jours d'un référendum crucial pour le maintien de la Grèce dans la zone euro. Tandis qu'environ 17.000 manifestants anti-austérité dénonçaient à Athènes "le chantage des créanciers", le Premier ministre grec Alexis Tsipras a implicitement confirmé lundi soir que le paiement de cette somme ne serait pas effectué. "Est-ce possible que les créanciers attendent le paiement du FMI alors qu'ils ont imposé l'asphyxie aux banques ?" s'est interrogé le Premier ministre, sur la télévision publique ERT. Il a toutefois ajouté : "Dès qu'ils décident de lever l'asphyxie, ils seront payés." La réaction qu'apporterait le FMI à ce défaut de paiement, normalement vu comme gravissime, risquait de donner le ton mardi de la suite des discussions entre la Grèce et ses créanciers. Lundi, les partenaires européens d'Athènes ont lancé la bataille du "oui" au référendum du 5 juillet sur l'acceptation ou non des mesures d'austérité proposées par les créanciers de la Grèce. "Un +non+ voudrait dire () que la Grèce dit +non+ à l'Europe", a lancé à Bruxelles le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, critiquant très vivement le gouvernement de gauche radicale d'Alexis Tsipras et se disant "trahi" par la Grèce. "Je demanderai aux Grecs de voter oui", a-t-il dit, "parce que les Grecs fiers d'eux-mêmes et de leur pays doivent dire oui à l'Europe". Comme lui, plusieurs dirigeants européens, dont la chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande, ont fait le pari du "oui" aux propositions des créanciers, liant le résultat du vote de dimanche au maintien ou non de la Grèce dans la zone euro. Le pays, dont les caisses sont vides, risque le scénario noir d'une sortie de l'euro, le "Grexit" redouté par toute l'Europe. Pour préserver le pays d'un effondrement bancaire, le gouvernement grec a d'ailleurs décidé de verrouiller le secteur financier et mis en place un contrôle des capitaux. Les banques et la Bourse resteront fermées jusqu'au 7 juillet, des mesures d'exception qui ont déstabilisé les Bourses mondiales sans toutefois les faire paniquer. Paris a terminé la séance en baisse de 3,74%, Francfort a perdu 3,56% et Londres 1,97%. Mardi matin, la Bourse de Tokyo a ouvert en petite hausse (+0,32%) après une chute de 2.9% la veille. Entre Athènes et ses créanciers, les portes ne semblaient pas définitivement fermées lundi. Dans une conversation téléphonique, François Hollande et le président américain Barack Obama sont tombés d'accord "pour favoriser une reprise des discussions" sur la crise grecque. Angela Merkel s'est dite aussi prête à de nouvelles négociations avec la Grèce "après le référendum". "Je continue de répéter que de notre côté, la porte est encore ouverte", a lancé le président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem. Même tonalité du côté du Premier ministre irlandais Enda Kenny qui a assuré dans une lettre à M. Tsipras que "la porte rest(ait) ouverte au dialogue dans un esprit de solidarité et de responsabilité". - 'Mieux armé' - Du coup, M. Tsipras a tenté d'apaiser le débat en présentant le référendum comme une étape, importante certes, des négociations. "Notre choix est de rester dans l'euro (). Le message (aux créanciers) est que le gouvernement grec va continuer de se trouver à la table des négociations au lendemain du référendum", a-t-il assuré. Pour Alexis Tsipras, si le "non" l'emporte, cela signifierait simplement que le gouvernement serait "mieux armé pour renégocier avec les créanciers". M. Tsipras a assuré que de toute façon, le gouvernement allait "respecter le verdict du peuple grec".

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