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Paris (AFP). La Halle, André, Dim: mauvaises nouvelles pour les salariés du textile

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Paris (AFP). La Halle, André, Dim: mauvaises nouvelles pour les salariés du textile
Un magasin La Halle, le 7 avril 2015, dans les environs de Rennes - AFP
Fermeture de plus de 200 magasins dans le groupe Vivarte (enseignes La Halle, André, Kookaï) avec à la clé 1.600 postes supprimés, 400 emplois menacés dans le groupe HBI (Dim, Playtex, Wonderbra): les salariés du secteur textile ont connu mardi leur lot de mauvaises nouvelles. La direction du groupe Vivarte, qui emploie plus de 17.000 salariés en France, a annoncé lors de comités centraux d'entreprise (CCE) dans les enseignes la suppression de 1.600 postes, ont indiqué des sources syndicales à l'AFP. Principale enseigne touchée, La Halle aux Vêtements, qui est aussi l'une des plus importantes du groupe. Sollicitée, la direction de Vivarte (4.500 points de vente, pour un chiffre d'affaires annuel d'environ 3 milliards d'euros) n'avait pas commenté ces annonces en fin d'après-midi. A la Halle, la fermeture de 174 magasins sur 620 est prévue. Vingt-trois magasins supplémentaires pourraient aussi baisser le rideau, faute de repreneurs. Soit au total 1.520 postes supprimés (magasins, logistique, siège) dans une enseigne qui emploie 4.000 salariés. Chez le chausseur André (environ 500 salariés), 34 magasins vont aussi mettre la clé sous la porte, avec une centaine de suppression de postes. Mais, au-delà des annonces, les syndicats soulignent que le nombre de salariés touchés pourrait être beaucoup plus important, "compte tenu des emplois à temps partiel", très nombreux dans les magasins, explique Karim Cheboub, secrétaire adjoint CGT au comité de groupe. "En équivalent temps plein, ça pourrait concerner 10 à 15% de salariés en plus", selon lui. Même inquiétude à la CFDT: "Ce n'est qu'une annonce, je pense que ce sera beaucoup plus massif", dit son représentant Jean-Louis Alfred. Le groupe est "à la merci de fonds de pension anglo-saxons qui sont spécialisés dans la spéculation" et n'ont pas l'esprit "entrepreneurial du tout", dénonce-t-il. "On va essayer de nous faire croire que c'est uniquement pour des raisons économiques () alors que c'est uniquement la politique des actionnaires, sachant qu'ils ne paient pas d'impôts en France", renchérit son homologue FO, Gérald Gautier, en faisant valoir le "plus d'un milliard d'euros d'intérêts" qui leur a été versé. - Des salariés 'choqués et trahis' - Confronté au recul de ses ventes depuis plusieurs années, Vivarte a récemment changé de direction après avoir restructuré une dette de 2,8 milliards d'euros. A l'occasion de cette restructuration, le groupe avait dû changer d'actionnaires de référence, en faisant entrer les fonds Alcentra, Babson, GoldenTree et Oaktree au sein de son conseil d'administration. Les syndicats mettent aussi en avant, pour expliquer les difficultés de Vivarte (qui regroupe 16 marques dont La Halle, André, Naf Naf, Minelli, San Marina, Kookaï, Caroll, Pataugas, etc.), la volonté de l'ancienne direction de repositionner La Halle et André vers le moyen de gamme. "On s'est éloigné de notre clientèle habituelle populaire", explique M. Cheboub. "La montée en gamme s'est faite de façon drastique. En un an. Mais les clients n'étaient pas prêts", observe Gérald Gautier. Une stratégie "pas opportune compte tenu du contexte économique international" et de "la baisse du pouvoir d'achat", reprend le représentant CGT, en soulignant aussi que la direction n'a "pas développé le e-commerce quand il fallait le faire". Dans un communiqué commun, les syndicats de La Halle (CFE-CGC, CFTC, CGT, FO et Unsa) se disent "choqués et trahis" par l'ancienne direction qui a "menti du début à la fin" sur la réussite de son projet. "Ce sont encore les salariés qui vont payer les pots cassés", déplorent-ils. Toujours dans le textile mais côté fabricants, les salariés français du groupe américain HanesBrands (HBI), propriétaire des marques Dim, Playtex et Wonderbra, sont eux aussi sous le coup de suppressions de postes. 400 emplois seraient concernés selon Le Parisien, "dont 160 au minimum à Autun (Saône-et-Loire)", où Dim a été fondé en 1956, indique le quotidien. "Une douche froide" pour les syndicats qui l'ont appris dans la presse même s'ils s'attendaient à "des annonces mi-avril", notamment sur l'emploi.
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