Inspiré par ses voyages, il imagine des paysages foisonnants, truffés d’anecdotes, peuplés d’un bestiaire fantastique et riche de références mythologiques.
Pourquoi la ville est-elle votre thème de prédilection ?
“Il s’agit pour moi d’une Babel/mégalopole : une ville expansive, mais c’est surtout un discours sur le métissage, une auberge espagnole où toutes les cultures se téléscopent.”
Qu’est-ce qui fédère vos toiles ?
“De chaque voyage je ramène des souvenirs qui m’inspirent et offrent un prolongement d’une toile à l’autre. Ils deviennent un élément de mon vocabulaire.”
Quelle importance accordez-vous au mot ?
“J’ai le plaisir de la narration. Les titres prolongent la fiction. C’est l’image qui me conduit au mot mais les mots ramènent aux images.”
Comment qualifiez-vous votre démarche ?
“Il s’agit de figuration et de syncrétisme : une peinture qui relie les peuples”.
Pratique. Jusqu’au 7 décembre. Du mardi au samedi de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 19 h. Galerie Rollin à Rouen. Tél. 02 35 70 10 72
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