Depuis 2015, le marché du bus longue distance a connu une transformation radicale. Grâce à la libéralisation du secteur, les Français voyagent plus, souvent à moindre coût, et sur des trajets qui échappent aux grands axes ferroviaires. Résultat : en 2024, 18 millions de passagers ont opté pour le bus, un chiffre record.
Parmi eux, 17% affirment qu'ils n'auraient tout simplement pas voyagé sans cette option. Pour beaucoup, le bus représente une réponse à la fois économique, souple et écologique aux contraintes du transport longue distance.
Normandie : Rouen sur le podium des villes les plus fréquentées
BlaBlaCar Bus a publié un focus sur la région Normandie à l'occasion de cet anniversaire symbolique. Et les chiffres sont frappants :
Rouen arrive largement en tête, avec près de 316 000 passagers débarqués depuis 2019.
Suivent Caen (environ 280 000 voyageurs) et Le Havre (199 000).
A elle seule, Rouen a accueilli l'équivalent de deux fois la population de Caen via le bus sur les cinq dernières années. Une performance qui confirme son attractivité régionale mais aussi la pertinence des liaisons interrégionales qui ne passent pas par Paris : une stratégie centrale pour BlaBlaCar Bus, dont 70% des lignes évitent la capitale.
Une offre qui séduit surtout les jeunes… mais pas que
Longtemps associé aux étudiants et aux petits budgets, le bus longue distance élargit désormais son public. Si 2 passagers sur 3 ont moins de 35 ans, on note aussi une hausse de la fréquentation chez les retraités et les familles.
Les premiers apprécient les prix accessibles, les seconds le volume de bagages transportables sans surcoût. Le bus répond ainsi à une demande croissante de mobilité inclusive, adaptée aux réalités économiques de chacun.
Des trajets plus durables, sans sacrifier la liberté
En plus de son aspect économique, le bus coche aussi la case environnement : en choisissant cette option, les voyageurs participent à réduire leur empreinte carbone. Loin d'être une alternative de repli, le bus devient une solution à part entière pour se déplacer autrement, surtout entre villes moyennes.
Avec des prix jusqu'à 60% moins chers que le train, un réseau pensé hors de Paris, et une adoption massive chez les jeunes, le modèle séduit. Reste à voir comment il évoluera dans les 10 prochaines années.
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Le bus écologique ?
Vous affirmez dans votre article que le bus est un moyen de transport écologique, et vous ajoutez même que ce moyen coche la case environnement et que les voyageurs participent à réduire leur empreinte carbone.
Vous n'étayez pas vos affirmations, et c'est dommage, car le bus n'est pas franchement une solution de transport écologique.
Rappelons que la plupart des bus (ou cars) fonctionnent au diésel, carburant assez peu connu pour ses vertus écologiques.
A la différence du train qui lui circule à l'électricité, énergie nettement moins polluante que le carburant.