Le château de Gisors, érigé en 1097 sur ordre de Guillaume II le Roux pour défendre la Normandie, a été transformé en prison des Templiers au XIVe siècle, avant d'être abandonné en 1591. Aujourd'hui, il s'élève dans un parc municipal de 3 hectares, gratuit et ouvert à tous, et en accès libre jusqu'à 19h30 l'été. Les promeneurs peuvent y observer la barbacane, le donjon, la tour du Gouverneur et celle du Prisonnier.
Prendre de la hauteur
Pour découvrir l'intérieur - donjon, haute cour, caves - on peut opter pour une visite guidée, d'une durée de 2h30. Une formule "découverte", d'une durée de 1h, est aussi proposée par l'office de tourisme et permet un accès sans réservation tous les jours pendant les vacances. Le "clou du château", comme le dit Anne Puech d'Alissac, adjointe au maire de Gisors en charge du patrimoine, ce sont les graffitis de la tour du Prisonnier. Datant du XVIe siècle, ils représentent des scènes religieuses comme la crucifixion ou le jardin d'Eden. Une signature de Victor Hugo y figure aussi, "c'est exceptionnel".
"Le château a retrouvé sa beauté", souligne Anne Puech d'Alissac qui rappelle que, depuis 2019, des restaurations ont redonné son éclat au site.
L'été, une promenade au château est particulièrement agréable, à l'ombre des grands arbres centenaires du parc. Les tables de pique-nique, au niveau des bannetons, offrent un point de vue splendide sur le château. On y accède par la place Blanmont, au niveau de la statue du Général Blanmont. L'édifice lui-même surplombe la ville de Gisors, et offre une vue sur ses maisons médiévales et son église, également ouverte à la visite.
Pratique. Accès libre au parc. Formule "découverte" de 4 à 9€.
Art contemporain
La Ville de Gisors renouvelle son patrimoine grâce à des œuvres contemporaines.
Un projet innovant
De septembre à octobre, Gisors organise "un gros projet" avec le Département pour intégrer l'art contemporain au château de Gisors et à l'église Saint-Gervais Saint-Protais pendant les Journées européennes du patrimoine.
Œuvres sur mesure
Des artistes créent des œuvres inédites d'art contemporain, conçues pour ces lieux historiques. "On apporte de la fraîcheur sans contrarier la bonne santé du site", explique Anne Puech Dalissac.
Nouveaux publics
Des activités ludiques comme un escape game, des balades contées ou des jeux de piste permettent de proposer à des personnes qui ne sont pas, initialement, des amoureux du patrimoine, de s'y intéresser au travers d'activités "plus vivantes" et "sans donner l'impression d'assister à un cours d'histoire". L'objectif est de "dépoussiérer une image vieillotte" et mieux faire connaître Gisors. D'autres projets d'art contemporain sont aussi attendus en septembre et octobre.
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