Des stages de sensibilisation à la sécurité routière plutôt que des poursuites judiciaires : cette alternative existe déjà dans la ville préfecture de l'Orne, mis en place depuis quelques années par le parquet d'Alençon. L'objectif est de "faire prendre conscience aux responsables d'infractions sur la route de leurs comportements et les faire changer de manière durable", explique Amandine Bogaert, substitut du procureur d'Alençon.
Selon elle, le stage peut "faire plus réfléchir qu'un passage au tribunal ou que de recevoir une ordonnance pénale", qui condamne le contrevenant à une amende. "Vous la payez et vous oubliez après quelques jours ou semaines l'importance de ce que vous avez pu commettre et le risque encouru aux autres usagers", estime-t-elle, alors qu'il y a "peu de récidivistes" après un stage.
Des stages délocalisés
En somme : pas de peine, ni d'inscription au casier judiciaire, mais simplement le prix de la formation à payer pour le délinquant qui suit correctement ce stage de prévention, notamment dédié aux risques de la conduite sous l'emprise d'alcool et de stupéfiants. Mais ces formations d'une journée n'existent actuellement qu'à Alençon. Et le taux de présence est faible à cause d'un manque de mobilité pour les contrevenants hors du territoire.
C'est pourquoi des stages vont bientôt être mis en place à L'Aigle. Le partenariat a été signé mercredi 18 juin entre le parquet d'Alençon et l'association Prévention routière formation. Les premiers stages de sensibilisation sont prévus à l'automne 2025, et pourront être étendus à Mortagne-au-Perche et Bellême.
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