Matthieu Esnol, 43 ans, partage sur ses réseaux des lieux parfois oubliés du patrimoine normand. Monuments, dolmens, chars ou églises : il veut transmettre !
Pourquoi cette démarche ?
"J'ai étudié l'histoire, mais c'est mon grand-père qui m'a transmis ce goût-là. Il me parlait de la guerre, de son enfance… Un jour, je me suis lancé, un peu par hasard. Je voulais montrer des monuments classés, parce que personne ne le faisait. Il y a plein de choses à traiter. Bien évidemment il y a des monuments comme des églises, des châteaux, des abbayes : ça, c'est ce qu'on appelle le patrimoine bâti. Mais on a aussi des autos, des bateaux, des chars d'assaut !"
Quel est votre objectif ?
"Je veux transmettre l'amour du patrimoine normand. J'ai acquis les codes des réseaux sociaux à 40 ans, sur le tas, et c'est assez compliqué. Mais le partage, c'est ce qui me motive. Les associations vieillissent, il faut une relève. Les jeunes me suivent beaucoup, et leurs retours sont très positifs et très encourageants. Aujourd'hui j'aimerais avoir une reconnaissance plus officielle, de la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC), car ce qui est vraiment complexe, ce sont les demandes d'autorisation."
Qu'est-ce qui plaît le plus ?
"Clairement la Seconde Guerre mondiale. C'est ce que les gens connaissent le mieux. Mais mis à part ça, en Normandie, on ne parle pas vraiment du côté plus ancien, surtout la période préhistorique. Moi je veux aussi parler des dolmens, des sites néolithiques, des allées couvertes… C'est quelque chose que j'ai voulu remettre un peu en avant parce que c'est à mon sens trop peu exploité."
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.