Mardi 20 mai, après plus d'un an de pourparlers, la coopérative Isigny Sainte-Mère et la Maison du Biscuit de Sortosville-en-Beaumont ont signé leur association officielle. Avec un million de visiteurs par an, la biscuiterie est le second site le plus visité du département après le Mont-Saint-Michel.
Un partenariat entre amour de la Normandie et du savoir-faire
L'annonce avait été rendue public en mars dernier. "Il s'agit d'un partenariat gagnant-gagnant entre les deux entités", souligne Gérald Andriot, le directeur général de la coopérative. En effet, les deux entreprises bien connues dans la région partagent un certain nombre de valeurs qui peuvent justifier cette union : "L'amour de la Normandie, du savoir-faire, des produits du terroir, nous sommes tombés sous le charme de cette petite entreprise familiale", explique Arnaud Fossey, le président de la coopérative Isigny Sainte-Mère.
Pour les habitués de la biscuiterie, rien ne change
Ce "mariage" entre les deux entreprises réputées de Normandie pourrait dans un premier temps rester très discret : "Comme nous l'avons fait en 2019 avec le rachat des caramels d'Isigny, nous voulons avant toute chose conserver l'ADN de la Maison du Biscuit. Il faut que les clients ne s'aperçoivent de rien", confient encore les dirigeants de la laiterie. Dans cette optique, ils ont commencé par ne rien changer dans le fonctionnement de l'entreprise cotentinoise : Kévin Burnouf, 32 ans, à la tête de l'entreprise depuis 2012, garde ses fonctions de directeur. La biscuiterie dans laquelle travaillent une trentaine d'employés ne compte pas augmenter ses effectifs pour l'instant. Les dirigeants de la coopérative ont seulement mentionné "une augmentation de l'export des marchandises", sans pour autant donner plus de détails sur ce point.
"Je pars en retraite serein"
Marc Burnouf, le fondateur de la biscuiterie de Sortosville-en-Beaumont prenait sa retraite mardi 20 mai, jour de l'officialisation de ce partenariat. Après avoir consacré la plus grande partie de sa vie à la Maison du Biscuit, l'ancien directeur prend sa retraite en paix. "Au début je ne voyais pas d'un très bon œil ce rachat de notre entreprise familiale. Maintenant, je pars en retraite serein, enchanté de voir notre biscuiterie beaucoup plus forte pour l'avenir." Car rappelons-le, c'est grâce à lui que tout a commencé. "Dans les années 90, lorsque je passais devant ces bâtiments à l'abandon en roulant ma cigarette, je me disais qu'on pourrait y faire quelque chose de bien", explique-t-il en riant.
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