Créé à l'initiative d'un mélomane averti Enrique Thérain, le festival met en valeur le patrimoine musical et architectural normand grâce à une programmation de qualité mariant musique vocale, musique de chambre et création contemporaine. Enrique Thérain nous annonce les concerts à venir.
Comment a été établie la programmation de ce dernier chapitre du festival ?
Le festival souhaite mettre en avant des jeunes artistes lyriques ou solistes et des jeunes ensembles prometteurs avec une focale particulière sur les ensembles implantés sur le territoire normand, car la région a inspiré de nombreux compositeurs. Certains ensembles nous sont fidèles depuis longtemps, comme Les Meslanges, qui se produiront pour le Te deum pour Louis XIII à l'église Saint-Maclou. Nous accueillons aussi des artistes dont la renommée est désormais établie, mais ce qui nous importe surtout, c'est d'offrir une vraie diversité musicale à nos spectateurs, avec un répertoire qui couvre au moins cinq siècles de création, de 1600 à nos jours, et une qualité d'interprétation de haut niveau.
Comment le festival fait-il résonner les lieux du patrimoine avec le répertoire ?
Le répertoire est toujours établi en adéquation avec les lieux : par exemple, l'abbaye de Saint-Martin-de-Boscherville et l'église Saint-Godard se prêtent naturellement à un répertoire de musique sacrée. D'ailleurs, c'est à Saint-Godard, église rouennaise investie pour la première fois par le festival, que l'ensemble Les Métaboles donnera une interprétation magistrale du Miserere d'Allegri. Chaque événement est véritablement pensé en fonction du lieu qui l'accueille et doit faire écho à l'esthétique des lieux. Le festival permet ainsi de donner vie à ces lieux chargés d'histoire et de valoriser des sites parfois méconnus, que ce soit la collégiale d'Auffay ou l'église de Saint-Martin-du-Vivier.
Quel sera l'événement le plus original ?
Cette année, dans le cadre de Normandie Impressionniste, le festival propose de vivre une expérience unique avec un concert donné au point du jour dans les ruines grandioses de l'abbaye de Jumièges. Cette création de la Cie rouennaise In fine combine danse aérienne et partition originale de Sylvain Dubos, inspirée par les sons du port du Havre. C'est un clin d'œil à la peinture de Monet Impression soleil levant, choisie comme thème du festival Normandie Impressionniste cette année.
Quelle est la géographie du festival ?
Cette année, exceptionnellement, le festival marquera sa dernière étape dans l'Eure, après de nombreux concerts à Rouen et dans l'agglomération. Chaque année, nous cherchons à investir de nouveaux lieux du patrimoine pour les faire découvrir au public et le festival suit une logique géographique, puisqu'il jalonne la Seine, qu'il remonte tout au long de l'été.
Pratique. Jusqu'au mercredi 31 août, dans l'Eure, à Rouen et agglomération. 10 à 15 € par concert. musicales-normandie.com
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