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Seine-Maritime. Un ancien chef de cabinet du Département jugé devant le tribunal de Rouen

Sécurité. Le prévenu, cité à comparaître devant le tribunal judiciaire de Rouen lundi 10 janvier, est accusé de harcèlement moral et d'agression sexuelle à l'encontre d'une ancienne collaboratrice au Département de la Seine-Maritime.

Seine-Maritime. Un ancien chef de cabinet du Département jugé devant le tribunal de Rouen
Le tribunal judiciaire de Rouen rendra sa décision le 25 février prochain.

C'est le 5 avril 2019 que la victime porte plainte pour dénoncer le harcèlement moral et l'agression sexuelle dont elle a fait l'objet sur son lieu de travail, à Rouen, au sein du Conseil départemental de la Seine-Maritime. Les faits, eux, remontent au 3 décembre 2015, lorsque son chef de service entre en force dans le véhicule de la plaignante, garé sur le parking professionnel de son travail, puis tente de l'embrasser en caressant ses parties intimes.

La victime s'affole et ne donne aucun signe de consentement qui aurait pu inciter le mis en cause à poursuivre ses gestes. Le prévenu récidivera néanmoins un peu plus tard, en dépit du refus catégorique réitéré de la victime de céder à ses avances. Cette dernière est tellement choquée qu'elle fait un malaise au travail.

Une enquête administrative
demandée

Alerté, un médecin du travail ordonne une enquête administrative, mais rien ne tempère les ardeurs du mis en cause. Pourtant, la victime sombre dans un état dépressif majeur, perd du poids et est reconnue inapte au travail lors d'un examen psychiatrique qui cible un anormal repli sur soi et un trouble des fonctions intellectuelles.

D'abord décidée à se taire par crainte d'être licenciée, elle se résout à porter plainte après la lecture d'un article de presse relatant une affaire similaire, à l'issue de laquelle un supérieur hiérarchique a été renvoyé.

Lors de l'audience devant le tribunal judiciaire de Rouen, lundi 10 janvier, la partie civile insiste sur "l'acharnement à nuire d'un supérieur hiérarchique", tandis que la défense minimise la faute en souhaitant "requalifier le délit", soulignant les difficultés "paranoïaques" de la victime.

Le procureur de la République dénonce une volonté d'omerta quant aux faits relatés et requiert cinq mois de prison assortis du sursis simple ainsi que deux ans d'inéligibilité à l'encontre du mis en cause. La décision est mise en délibéré au 25 février.

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