Elle devait avoir lieu en mars, ce n'est finalement qu'en septembre, un an après la catastrophe, que l'étude de santé est menée en population. En cause : l'épidémie de Covid-19 qui a bousculé le programme initial établi par Santé publique France.
Une enquête tardive ?
4 000 adultes et 1 200 enfants ont ainsi été tirés au sort par l'Insee dans les 122 communes de la Seine-Maritime touchées par l'incendie ou le panache de fumée. Une trentaine de minutes sont nécessaires pour répondre à une batterie de questions sur les nuisances de l'incendie, les éventuels problèmes de santé, mais aussi sur le coronavirus. "Trop peu, trop tard", disent certains participants quant à la teneur des questions posées et de la difficulté de se souvenir du ressenti ou des symptômes un an auparavant.
"Cette enquête est utile car elle permet de recueillir et d'analyser des informations sur les événements de santé ressentis par les habitants eux-mêmes au moment de l'accident et dans ses suites", explique le docteur Pascal Empereur-Bissonnet, conseiller scientifique à Santé publique France.
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