Malgré une interdiction d'entrer en contact avec son ex-conjointe, le prévenu se rend à son domicile de Maromme pour voir son fils, le 6 mars 2020. Il est alcoolisé et les choses se passent. Les coups pleuvent sur la victime, qui cherche à répliquer et le faire sortir. Il sort du domicile momentanément et la victime, paniquée, appelle la police. Les policiers la découvrent le visage tuméfié par les coups de genoux et de poings.
"Une relation toxique"
Le mis en cause est interpellé sans résistance et placé en garde à vue, où son alcoolémie est confirmée. Il explique que, depuis leur séparation, il ne souhaite que voir son fils. Il reconnaît ses torts quant aux violences portées ainsi que la violation de l'interdiction de se rendre au domicile de son ancienne compagne. Pour le procureur de la République, "c'est une relation toxique". La défense évoque des faits "exagérément amplifiés". À l'audience du jeudi 20 août, le tribunal le reconnaît coupable et le condamne à une peine de quatre mois de prison assortis d'un sursis probatoire de deux ans.
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