À Alençon, 220 manifestants ont répondu le mardi 3 mars dans la soirée à l'appel d'une intersyndicale, devant la préfecture. Second rassemblement à cet endroit en deux jours, contre "le passage en force du gouvernement" avec l'utilisation du 49-3.
Ecoutez ici quelques manifestants.
Mais l'Assemblée nationale a rejeté dans la nuit la motion de censure de gauche, adoptant du même coup le projet de réforme des retraites. Le texte va partir au Sénat, qui doit l'examiner en avril, en vue d'une adoption définitive d'ici l'été.
À l'occasion de la semaine du droit des femmes, le rassemblement débuté devant la préfecture de l'Orne s'est achevé par une déambulation, l'intersyndicale expliquant que "les femmes sont les grandes perdantes de cette réforme des retraites".
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Al1497. "Les femmes sont les grandes perdantes de la réforme des retraites" ! Cette affirmation est totalement ridicule ! L'équité voudrait que l'on tienne compte de l'espérance de vie... Comparons celle des femmes et des hommes : 84 et 78 ans soit un écart de 6 ans ! Une paille ! Si l'on retient un âge moyen de départ en retraite de 63 ans, on obtient 21 ans de perception de la retraite pour les femmes et "seulement" 15 ans pour les hommes ! En pourcentage, c'est 40 % de plus pour les femmes ou près de 30 % de moins pour les hommes ! Cherchez l'erreur... Évidemment, ceci n'est pas à prendre au sérieux... mais juste à méditer...
Complément à mon message précédent : en 2016, les pensions de réversion étaient versées en grande majorité aux femmes, soit 89 % !