La ministre de la Transition écologique et solidaire Élisabeth Borne était dans la Manche ce vendredi 14 février. Arrivée en fin de matinée à Gouville-sur-Mer, elle s'est rendu compte par elle-même de l'ampleur des dégâts et du recul du trait de côte après les tempêtes Ciara puis Inés, lesquelles ont été combinées à des forts coefficients de marée. Plus d'un tiers de la dune au niveau du parking des camping-cars a été avalé sous les assauts des vagues. Malgré une recharge en enrochement, la mer est parvenue à ouvrir une brèche au niveau de la route qui permet d'accéder aux campings, menacés par la montée des eaux.
La ministre a rencontré les élus et les acteurs économiques. Elle n'a pas fait d'annonce particulière, mais estime qu'il convient d'accélérer les programmes d'actions pour lutter contre les phénomènes de submersion, les relocalisations des activés économiques, notamment celles des ostréiculteurs avec qui elle entend travailler.
Elisabeth Borne
Affaire Benjamin Griveaux : "toutes les lignes rouges ont été franchies"
Élisabeth Borne indique que 20 % du territoire littoral français est concerné par le recul du trait de côte, dont les deux tiers sont en plus concernés par des phénomènes de submersions marines. Dans la Manche, on estime à 18 000 locaux, habitations ou entreprises qui devront, à terme, être relocalisés.
Parmi d'autres échanges, la situation de Benjamin Griveaux, qui s'est retiré ce vendredi 14 février de la course à la mairie de Paris aux prochaines municipales, après la diffusion d'une vidéo intime, a été évoquée avec la ministre. Élisabeth Borne a fermement condamné cette affaire, affirmant que "toutes les lignes rouges ont été franchies".
Elisabeth Borne
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