Seine-Maritime. Apprendre le code de la route à l'école, c'est possible
Une série du Code de la route après un cours de français et des exercices de mathématiques. Ce genre de planning est tout à fait possible pour les élèves du lycée Jeanne-d'Arc du Havre et de Sainte-Adresse (Seine-Maritime). Un partenariat existe depuis 2014 entre cet établissement et une école de conduite.

Des lycéens de Jeanne-d'Arc du Havre et de Sainte-Adresse (Seine-Maritime) apprennent le Code de la route au sein de leur établissement grâce à un partenariat qui existe depuis 2014 entre leur lycée et une auto-école. © Christophe Droguet
Stud and drive, autrement dit étudiez et conduisez. Ce dispositif est le fruit d'un partenariat commencé en 2014 entre le lycée Jeanne-d'Arc du Havre et de Sainte-Adresse (Seine-Maritime) et l'auto-école CER Apollo. Une nouvelle session a débuté lors de la semaine du 4 novembre 2019. Un formateur se rend chaque mercredi, de 12 h à 13 h 30, sur le site de Gaulle du lycée Jeanne-d'Arc, pour enseigner le Code de la route à douze élèves volontaires. Ils sont volontaires car ils ont souscrit à l'offre de l'école de conduite CER Apollo, de 1 476 à 1 521 euros pour cette formation comprenant aussi un stage accéléré. Parmi eux, Thomas De Rooy, en classe de seconde générale, et Laurine Delalande, en terminale ASSP (Accompagnement, soins et services à la personne). Ils n'ont donc pas besoin de se déplacer jusqu'à l'auto-école pour apprendre l'ensemble des lois et des règlements relatifs à l'utilisation des voies publiques. Un dispositif, qui comporte plein d'avantages selon eux.
Le formateur, qui se rend chaque mercredi sur le site de Gaulle, se veut pédagogue. Il n'est pas là pour diffuser une simple série du Code de la route. Selon les besoins des élèves, il peut passer une bonne partie de l'heure et demie à revoir des thèmes en particulier. CER Apollo recommande quand même aux élèves de venir à l'auto-école deux à trois fois par semaine, en plus de la séance hebdomadaire à l'école. C'est nécessaire si l'on veut réussir l'examen du premier coup, selon Marie Hérissé, la responsable d'agence. On le rappelle, il faut avoir au moins 35 bonnes réponses sur les 40 questions, le jour de l'examen. Une tâche ardue, si l'on en croit Laurine Delalande. Thomas De Rooy, lui, semble plus à l'aise avec le Code de la route.
En ligne de mire pour ces élèves, le 20 février 2020, date à laquelle ils vont passer l'examen du Code de la route. Pas besoin de se déplacer non plus. C'est le centre agréé de la Poste, qui se rendra à l'école. En cas de résultat concluant, les jeunes passeront à l'étape suivante : apprendre à conduire une voiture. Être seul au volant est synonyme de liberté pour Thomas De Rooy, lui qui est baigné dans le monde de l'automobile depuis tout petit. Son père va souvent au Mans pour assister aux courses de voitures. Laurine Delalande attend aussi avec impatience ce moment où elle pourra placer le A de jeune conducteur sur son véhicule.
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