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Athènes (AFP). Les Grecs commencent à voter, un scrutin qui s'annonce serré pour Syriza

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Athènes (AFP). Les Grecs commencent à voter, un scrutin qui s'annonce serré pour Syriza
Alexis Tsipras, le 18 septembre 2015 à Athènes lors de son dernier meeting avant les élections législatives du 20 septembre - AFP
Les Grecs ont commencé à voter dimanche pour une deuxième élection législative cette année, un scrutin qui s'annonce serré pour le parti Syriza du Premier ministre sortant Alexis Tsipras, talonné par le parti de droite Nouvelle Démocratie de Vangélis Meïmarakis. M. Tsipras, arrivé au pouvoir en janvier, avait démissionné de ses fonctions en août après avoir perdu sa majorité parlementaire lors du vote par les députés du troisième plan d'aide au pays en cinq ans. Toute l'aile gauche de Syriza avait voté non, en raison des conditions drastiques dont les 86 milliards d'euros de prêts étaient assortis. M. Tsipras explique depuis avoir signé le plan comme un pis-aller, pour éviter au pays la sortie de l'euro dont le pays était alors menacé. Les quatre derniers sondages parus vendredi donnaient Syriza vainqueur avec une avance de seulement 0,7 à 3 points. Les résultats des sondages pointent tous vers l'obligation, quel que soit le vainqueur, à ce qu'il s'allie avec d'autres pour former une coalition gouvernementale, s'il veut avoir une majorité au Parlement. Les candidats les plus probables à ces alliances sont l'anciennement puissant Pasok (socialistes) et To Potami (centre), qui ont tous deux voté en faveur du plan et réunissaient 30 députés dans le Parlement sortant. - "On veut des gens nouveaux" - Ayant a priori exclu une alliance avec Nouvelle Démocratie, Alexis Tsipras, 41 ans, a toutefois assuré vendredi lors du dernier meeting électoral à Athènes que la Grèce aurait "un gouvernement stable et fort" au lendemain de l'élection, voulant dissiper ainsi les craintes d'un recours à un nouveau vote. Car l'électorat est lassé des scrutins successifs - cinq depuis l'éclosion de la crise de la dette en 2010, dont trois cette année en comptant le référendum de juillet --, d'une économie qui peine à redémarrer, et du chômage, le plus fort taux de la zone euro, à 25,2% fin juin. Vangélis Meïmarakis, 61 ans, parvenu à la tête de Nouvelle Démocratie il y a deux mois seulement, a réussi à rassembler et consolider spectaculairement son parti. Ancien ministre de la Défense, ce vétéran du parti conservateur, propose "un gouvernement de coalition nationale", y compris Syriza, pour faire "avancer la Grèce et stabiliser l'économie". Dans un bureau de vote de Néa Smyrni, dans le sud d'Athènes, Kaiti, une ménagère de 68 ans, était pour : "J'ai toujours voté pour Nouvelle Démocratie, et cette fois aussi. Je veux que tous les partis se mettent autour de la table, et qu'ils arrêtent de se conduire comme des imbéciles". A quelques kilomètres de là dans le quartier bourgeois de Kolonaki, au contraire, Efthimia, 63 ans, n'attend pas qu'on ait fini de lui demander pour qui elle a voté : "Tsipras, Tsipras, Tsipras, dites-le partout, on veut des gens nouveaux, on veut en finir avec les voleurs, d'abord les Allemands, ensuite Pasok et Nouvelle Démocratie". - Le défi de l'abstention - Parmi les neuf partis censés entrer au Parlement, trois sont eurosceptiques. Le parti néonazi Aube dorée pourrait maintenir sa troisième place, crédité de jusqu'à 7% des voix malgré l'inculpation de sa direction pour appartenance à une organisation criminelle. Viennent ensuite le parti communiste KKE et le parti de l'Unité populaire des dissidents de Syriza. Celui-ci, qui prône le retour à la drachme, a été fondé le mois dernier seulement, et n'est même pas sûr d'entrer au Parlement. Il trouve cependant des supporters parmi les Grecs épuisés. A Néa Smyrni, Haris, 46 ans, qui sort à peine d'un long chômage, a voté pour lui : "Je crois qu'on devrait souffrir un moment, trois à cinq ans (en sortant de l'euro, ndlr) pour nous libérer, pour le bien de nos enfants". Dimanche, l'abstention "pourrait atteindre 40%", selon Thomas Gerakis, dirigeant de l'institut de sondages Marc. Le nombre d'indécis, 17%, selon les sondeurs, préoccupe les deux principaux rivaux. "Si tu ne votes pas, il n'y aura pas de miracle", proclame M. Tsipras sur Twitter, pour accompagner un dessin de lui en Jésus Christ.
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