L'enquête menée par Mediapart concerne les activités politiques et professionnelles de Didier Marie en janvier 2014, alors qu'il est encore président du Conseil général de Seine-Maritime et s'apprête à laisser sa place à Nicolas Rouly pour être élu sénateur.
Mediapart accuse Didier Marie d'être le "roi du cumul et des indemnités". En cause, plusieurs mandats politiques : présidence du Conseil général, vice-président de l'agglomération, maire-adjoint d'Elbeuf ainsi que la présidence de l'office HLM Habitat 76 et d'une société d'autoroutes. Un cumul qui lui aurait permis de toucher jusqu'à 12 000€ par mois.
"Je n'ai à aucun moment exercé de cumuls autres que ceux autorisés par la loi" Didier Marie
Si l'élu, récemment réélu conseiller départemental, ne conteste pas les faits, il s'attache à les recontextualiser : "J'ai toujours eu une activité professionnelle dans la sphère politique à côté de l'exercice de mes mandats électifs. C'est une situation courante pour bon nombre d'élus et tout à fait légal. Je n'ai à aucun moment exercé de cumuls autres que ceux autorisés par la loi. Au contraire, lorsque je suis devenu parlementaire, je me suis appliqué par anticipation la règle qui n'entrera en vigueur qu'en 2017 en démissionnant de la présidence du département."
"Ces allégations mettent en cause ma probité et mon honneur" Didier Marie
Concernant ses rémunérations, là encore, Didier Marie ne les conteste pas mais les justifie : "Si elles peuvent apparaître importantes à certains, elles sont le fruit d'une évolution professionnelle sur une longue durée et d'une activité professionnelle intense, 7 jours sur 7, où l'on ne compte pas ses heures et ceci au détriment de sa vie privée."
Et le sénateur socialiste de conclure : "Ces allégations [...] mettent en cause ma probité et mon honneur."
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