Sébastien Monod: un écrivain-photographe rouennais

" Je collabore avec les éditions Jacques Flament depuis 2013. J'y ai publié mon roman Louxor paradise. Cette petite maison d'édition m'a offert l'opportunité d'exprimer une deuxième passion: la photographie. J'ai longtemps hésité entre deux vocations ayant à la fois le goût de l'écrit et de l'image, alors, à défaut d'en faire mon métier, je me suis toujours adonné à la photographie pour mon plaisir."

Qu'est ce qui caractérise votre regard photographique?

"Je focalise mon attention sur des détails. Je souhaite révéler une forme de géométrie invisible dans les éléments urbains qui peuplent notre quotidien. Je donne à voir ce que par usage on ne voit plus. Les cadrages sont choisis et pesés pour offrir un point de vue original sur le monde qui nous entoure".

Quels sont les sites qui vous inspirent?

"Ce livre-photo est un peu aussi un carnet de voyage. C'est un recueil où je livre mes impressions lors de mes voyages en France ou en Europe. On y voit Marseille, Dieppe, les Pays-bas, Prague, Le Havre et bien sûr Rouen qui m'inspire quotidiennement."

Que vous apporte la photographie?

"La photographie me permet de raconter des histoires. L'escalator d'accès au métro de Prague m'inspire par exemple une porte ouverte sur l'enfer. Tout est symbolique dans mes photos. "

Quelle sera votre prochaine publication?

" Un nouveau roman. J'ai encore deux manuscrits à publier bientôt et je suis invité à une résidence d'artiste pour 3 mois cet été à Ouessant dans le cadre du salon du livre insulaire: un lieu qui va sans doute m'inspirer de nouveaux romans de situations et de personnages. J'aime traiter des relations humaines et des univers de fiction, placer mes personnages hors de l'ordinaire, provoquer un léger décallage et suggérer des atmosphères inquiétantes. L'île est un lieu propice à ce genre de sujet".