"Le lit me fascine pour sa structure. Il ressemble à un quadrupède mais nous sépare pourtant de l'animal. C'est un espace culturel, lieu de la naissance, de la mort, de l'amour. On y vit la plus grande partie de sa vie et on y projette beaucoup de choses, explique la plasticienne. Dans mes toiles peintes à l'acrylique il y a peu de couleurs. L'atmosphère est propice à la concentration et le dessin épuré." Loreto, inspirée par l'univers hospitalier, compose des petites toiles au fort potentiel narratif. "L’hôpital est le lieu de la reconstruction, mais c'est aussi un lieu qui annihile tout statut social".
Pratique. Jusqu'au 30 avril. Porte 10 du CHU de Rouen. Entrée libre
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