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Paris (AFP). Valls tire les fruits de sa gestion des attentats et de ses discours décomplexés

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Paris (AFP). Valls tire les fruits de sa gestion des attentats et de ses discours décomplexés
Le Premier ministre Manuel Valls s'exprime à l'Assemblée nationale à Paris le 21 janvier 2015 - AFP
Un sans-faute dans la gestion des attentats et des mots forts comme "apartheid" pour décrire la situation dans les banlieues: Manuel Valls engrange des gains de popularité spectaculaires dans les sondages où il devance François Hollande et rivalise avec Nicolas Sarkozy. Depuis trois semaines, les enquêtes d'opinion se suivent et se ressemblent pour le Premier ministre: lui qui était jusqu'à fin 2014 entraîné dans sa chute "sondagière" par le chef de l'Etat enregistre désormais des hausses records de popularité. Dans le baromètre Ifop publié par le Journal du dimanche, le chef du gouvernement recueille ainsi 53% d'avis de Français satisfaits, soit un bond de 18 points par rapport à décembre. Le président gagne lui aussi 12 points mais reste à seulement 29% de satisfaits. Une autre étude, cette fois réalisée par Odoxa pour le Parisien dimanche, révèle que pour 72% des sondés, il ferait un meilleur président de la République que M. Hollande. Et M. Valls fait quasiment jeu égal avec Nicolas Sarkozy (47% contre 52%). Les Français voit en lui un dirigeant qui a des "convictions profondes" (69%), "courageux" (68%), "compétent" (64%), même s'ils le trouvent aussi "autoritaire" (74%), "impulsif" (51%), et "arriviste" (49%). Depuis le début de l'année, ceux qui misaient sur un nouveau changement de Premier ministre après les régionales à haut risque de décembre ne font plus du tout le même pronostic et parient désormais sur un Valls maintenu à Matignon jusqu'à la fin du quinquennat. "Je n'y croyais pas avant, j'y crois encore moins maintenant", explique un poids lourd de la majorité. "Avec un président qui monte, il ne peut pas être celui qui divise. Il continue de marquer des points, de creuser son avance sur ses poursuivants", dit-il. Même sa sortie controversée - à droite comme à gauche - sur l'"apartheid territorial, social, ethnique" qui se serait "imposé" dans certaines zones est soutenue par une majorité de Français. Et lui permet d'apparaître comme le premier contradicteur du président de l'UMP, "consterné" par cette comparaison. - 'On avance notre Valls' - A l'issue d'une union nationale qui n'aura perduré que quelques jours après les attentats, MM. Valls et Sarkozy, qui se connaissent depuis des années, se sont affrontés à distance cette semaine, le premier se permettant même de conseiller au second, qui avait tenté en 2007 de le convaincre de rejoindre son gouvernement, d'être dans le contexte actuel "grand, pas petit". Dans le Journal du dimanche, le Premier ministre en remet une couche en accusant M. Sarkozy d'être "passé totalement à côté de la question" des banlieues malgré le signal d'alerte des émeutes de 2005. M. Valls, qui empiète sur les plates bandes traditionnelles de la droite que sont l'autorité et l'ordre, ne serait pas pour rien, d'après des observateurs, dans la difficulté de l'ancien chef de l'Etat à se positionner et à créer une dynamique. M. Sarkozy est "coincé, là on avance notre Valls, il n'a pas d'espace", se réjouit un député socialiste. "Ils (la droite) ont porté Valls au pinacle, maintenant ils ne peuvent plus s'en défaire". Ces bons sondages, la popularité nouvelle dont bénéficie M. Valls dans la majorité depuis les attentats et son discours unanimement salué à l'Assemblée risquent de relancer les spéculations sur une éventuelle candidature de l'ancien maire d'Evry dès 2017 et une rivalité avec le chef de l'Etat. Leurs équipes vantent plutôt depuis trois semaines la totale osmose entre les deux hommes, qui a participé à l'efficacité de l'exécutif dans la crise récente. En privé, M. Hollande reconnaît que le passage de M. Valls par la place Beauvau a facilité les choses, mais aussi que "chacun soit resté à sa place" dans la gestion de la crise. Le chef de l'Etat salue aussi le fait que depuis sa nomination à Matignon au printemps 2014, M. Valls, qui entame jeudi sa première grande visite hors d'Europe, en Chine, n'ait eu aucune phrase ou comportement qui aurait marqué "le moindre éloignement ou intention de candidature".
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