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Paris (AFP). Faute d'interlocuteurs, les routiers se tournent vers l'Élysée

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Paris (AFP). Faute d'interlocuteurs, les routiers se tournent vers l'Élysée
Opération escargot de routiers le 21 janvier 2015 aux abords de Bordeaux - AFP
Les syndicats de routiers ont essuyé une double déception jeudi, alors que leur mobilisation semblait faiblir: ils n'ont pas convaincu le patronat de revenir négocier ni le gouvernement de les recevoir et en appellent désormais à l?Élysée. L'intersyndicale (CGT, FO, CFTC et CFE-CGC) avait pourtant fait monter la pression mercredi pour obtenir de nouvelles négociations, après que les fédérations patronales de routiers eurent opposé une fin de non recevoir à une nouvelle convocation pour une réunion jeudi matin. Le gouvernement, par la voix de son secrétaire d'Etat aux Transports Alain Vidalies, avait appuyé cette revendication jugeant que les conditions étaient tout à fait "réunies" pour une négociation, contrairement à ce que le patronat du transport fait valoir. Néanmoins, les négociateurs patronaux ont laissé leurs chaises vides jeudi à la Direction générale du travail, siège de la négociation, que les syndicats ont à leur tour désertée pour tenter -vainement- d'obtenir une entrevue chez le Premier ministre Manuel Valls. Ce dossier reste entre les mains du secrétaire d?État chargé des Transports, Alain Vidalies, a-t-on fait savoir de source gouvernementale. Faute d'être reçus à Matignon, les représentants de l'intersyndicale se sont rendus en début d'après-midi au siège du Medef, où ils ont trouvé des portes soigneusement closes à leur approche par les agents de sécurité de l'organisation patronale. "Depuis ce matin, on nous ferme les portes partout", a déploré Thierry Douine (CFTC) dénonçant l'absence de dialogue social. L'intersyndicale, mobilisée depuis dimanche soir, prévoit de se réunir vers 19H00, puis de se rendre à l?Élysée pour demander à y être reçue. La CFDT Transports, qui n'a pas participé aux actions jusqu'à présent mais a menacé d'un "conflit majeur" en l'absence de nouvelles négociations, devrait décider dans la soirée si elle rallie le mouvement. Les fédérations patronales (FNTR, TLF, Unostra et OTRE) estiment pour leur part être allées aussi loi que possible dans la négociation et ne pas pouvoir "faire mieux" que les 2% maximum de hausses de salaires qu'elles sont prêtes à consentir, alors que les syndicats réclament 5%. "Il y a des réalités économiques à prendre en compte et les menaces et les actions revendicatives ne changeront rien à ces réalités économiques. Nos entreprises ne sont pas en capacité d?aller au-delà de ce qu?elles proposent" en matière salariale, a déclaré Nicolas Paulissen, délégué général de la FNTR, jeudi sur Europe 1. - Perturbations limitées - "Nous préservons l'emploi, il faut parfois savoir choisir entre l'emploi et les augmentations salariales", a-t-il poursuivi. Ce à quoi Alain Vidalies avait objecté mercredi soir que les entreprises du secteur avaient "bénéficié d'importantes mesures de soutien à l'emploi", alors que "les salaires conventionnels n'ont pas été augmentés depuis deux ans et certains taux horaires sont inférieurs au Smic". Sur le terrain, même si les syndicats avaient appelé à une poursuite des actions, peu de perturbations ont été signalées jeudi, voire aucune dans certaines grandes agglomérations, comme Marseille. La principale, dans le Nord, s'est traduite par une dizaine de kilomètres de bouchons vers 7H30 sur l'autoroute A1. A Bordeaux, une opération escargot des routiers sur le périphérique a finalement été levée -"sous la menace des forces de l'ordre", selon la CGT Transports locale. A Carpiquet, près de Caen, une vingtaine de routiers ont bloqué une plateforme logistique de Carrefour, baptisée Logidis. "Plus le temps avance, plus on a des risques d'amplification, de radicalisation des troupes", affirmait cependant jeudi matin à l'AFP Patrice Clos (FO). Faute d'accord, les syndicats n'obtiendront même pas la dernière augmentation proposée par le patronat, soit 2% pour les coefficients les plus bas de la convention collective et 1% pour les cadres. Dans ce cas, les minimums conventionnels de l'année dernière resteront en vigueur.
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