Face à ce projet, les habitants souhaitent montrer qu'ils ne relâchent pas la pression. Non seulement indignés par le lieu de l'implantation, trop proche de leurs habitations, les manifestants sont énervés par le manque crucial d’information de la part du gouvernement. C’est pour eux un projet que les élus ont "laissés traîner et qui doit désormais être traité dans l'urgence". L’objectif étant de pouvoir loger les personnes en grand besoin avant l’hiver, la prise de décision doit être rapide.
Défenseurs des intérêts de tous
Anne-Gaëlle Leverrier, membre du collectif “Non au camp“ et vivant dans un lotissement accolé au champ, sur la commune d'Epron, affirme que "les personnes présentes ici souhaitent défendre les intérêts des 2 principaux concernés : les riverains et les futurs demandeurs".
Le projet étant situé sur le bord d'une route que les riverains qualifient de dangereuse, la sécurité est aussi en cause. Choqués par le terme “enclos“ entendu lors d’une récente réunion, les habitants s’inquiètent aussi des conditions d’accueil de ce centre d’hébergement. Affirmant de plus que traiter les gens comme des animaux ne permettra pas un accès à l’insertion sociale et à la dignité.
La pétition contre le projet compte à ce jour un peu plus de 500 signatures, dans l’espoir que le gouvernement abandonne totalement le projet d’implanter le centre sur la commune de Saint-Contest.
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