Celle là, ce devrait être la dernière. Arrivé au sein des ateliers techniques de la Foire de Caen en 1975, Dominique Tillard raccrochera ses outils en octobre. “C’est ma quarantième foire et pas la plus reposante”, confie celui qui est arrivé avec son bagage de tourneur fraiseur. A l’époque, la direction de la foire sous-traitait beaucoup plus qu’aujourd’hui. Puis petit à petit, les agents ont récupéré la ferronnerie, la menuiserie, l’électricité... Les compétences en matière d’artisanat pullulent désormais au mètre carré.
“Avec les collègues, nous avons toujours travaillé de la même manière : une bonne idée et derrière, nous nous débrouillons pour la réaliser.” Le dernier exemple en date a pour cadre une vieille voiture transformée en scène mobile pour un groupe de musiciens. Il a fallu confectionner un berceau pour renforcer la structure du véhicule, après avoir découpé le toit. “Il faut faire quelque chose de pratique et d’esthétique avec le moins de moyens possibles.” Il y a fort à parier que le savoir-faire de “Pépé” manquera à la foire 2015.
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