Benoît Casas n’est pas Italien. Sur une petite table, chez lui, trônent bouteilles de marsala et d’amaro. Au mur de la salle à manger s’étend une grande carte de la péninsule arborant des punaises de plusieurs couleurs : orange pour les coins qu’il a visités, noir pour ceux qu’il n’a pas photographiés, et blanc pour ceux qu’il envisage d’explorer. Benoît Casas n’est pas italien, mais il parle italien, mange italien, et écrit italien : associé (à une Italienne) à la tête de la maison d’édition “Nous”, le Caennais de 45 ans y a créé une collection dédiée à des récits sur le voyage... en Italie. Il traduit aussi de nombreux ouvrages d’auteurs italiens.
35 voyages à son actif
“Ma première fois, c’était en 1992. Etudiant aux Beaux-Arts, j’allais visiter la Toscane et l’Ombrie pour y découvrir la peinture. Ce fut un très gros choc”, se souvient-il. “La peinture, mais aussi l’architecture, le climat, les espèces botaniques, la cuisine, la langue... J’ai trouvé cet ensemble très harmonieux, bouleversant.” Il y retourne en 1997, 1998 puis très régulièrement, jusqu’à cinq fois par an. Il compte aujourd’hui 35 voyages à son actif. “C’est devenu une obsession. Dès que je peux, j’y vais. Je prends du plaisir à retrouver les sites que j’aime, comme d’en découvrir d’autres que je ne connais pas encore.” Trieste est la seule grande ville que Benoît Casas n’a pas encore visitée. “Et je ne connais pas bien les Abruzzes, la Calabre, la Sardaigne... Pour avoir un aperçu complet, j’en ai encore pour 10 ans !”
Bientôt, il prendra le volant de son utilitaire récemment acheté, repartira sur les routes selon un itinéraire improvisé. De photos en écrits, il compte bien en faire une exposition, sans doute un livre. Que lira peut-être son fils de 13 ans, Piero, au prénom qui respire aussi l’Italie, bien entendu.
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