C'est parce qu'il est mort dans des toilettes peu utilisées qu'un patient de l'hôpital de Dieppe n'a été retrouvé que dix jours plus tard, souligne l'Agence régionale de santé de Haute-Normandie qui a pointé aujourd'hui des dysfonctionnements dans cette affaire. Le 16 septembre dernier, le malade s'était rendu dans des toilettes réservées aux handicapés, peu fréquentées par les patients ou le personnel. Il y avait succombé des suites d'un malaise cardiaque.
"Des mesures simples auraient pu être prises", souligne l'ARS dans un communiqué. Ainsi, la société de nettoyage n'a pas signalé à l'hôpital l'impossibilité prolongée d'accéder à ces toilettes et l'établissement n'a pas suffisamment échangé avec elle. "Un signalement d'anomalie par la société de nettoyage aurait pu permettre de découvrir le corps du patient le lendemain de sa disparition", estime l'agence. Cette dernière remet également en causeune "insuffisante coordination des recherches au sein de l'hôpital" et regrette "l'absence d'un protocole en cas de disparition inquiétante de patient".
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