“En un an, nous avons perdu 50 % d’investisseurs”, constate Bruno Lacroix, président de la Fnaim de Haute-Normandie. La disparition ou l’affaiblissement de certains avantages fiscaux, cumulés à l’incertitude dans l’avenir, ont eu un impact réel sur le marché du neuf. “Tout le monde est un peu figé”. Dans certains programmes neufs, des promoteurs n’ont pas d’autres choix que de baisser leurs prix pour remplir leurs immeubles, comme dans les Hauts de Rouen.
La qualité des logements neufs s’améliore
“Oui, nous, promoteurs, avons été obligés d’adapter nos offres”, reconnaît Christophe Demouilliez, président de la Fédération des promoteurs immobiliers de Normandie. Néanmoins, Rouen peut s’appuyer sur un “marché structuré”, avec l’apparition d’environ un millier de logements neufs par an, contre 500 il y a une quinzaine d’années. “On s’adapte, on construit un peu moins et on améliore la qualité, notamment en matière de consommation d’énergies”. Les prix restent stables voire augmentent dans les quartiers prisés, mais fluctuent rapidement dans les zones moins valorisées.
Néanmoins, si les investisseurs ont déserté, ils sont remplacés en partie par des accédants propriétaires, qui représentent désormais 58 % des acheteurs à Rouen. “Notre métier change : nous construisons pour des clients qui vont habiter dans les logements”, note Christophe Demouilliez.
Cette année, les promoteurs immobiliers devraient commercialiser 800 logements dans l’agglomération, contre 600 en 2012 mais 1 100 en 2011.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.