Quelle est l’activité principale du Medef dans le département ?
“D’abord, d’être à l’écoute des adhérents, pour prendre la température et faire remonter les problématiques au niveau national. Nous les représentons également àauprès des représentants politiques et des différentes institutions lorsque nous avons des messages à faire passer. Enfin, nous gérons une centaine de mandats au sein des tribunaux de commerce,des chambres de commerce, des Urssaf et bien d’autres organismes paritaires”.
Comment êtes-vous arrivé à la tête du syndicat patronal ?
“Pour représenter un syndicat interprofessionnel comme le Medef, il faut être soi-même dirigeant d’une société, ce qui est mon cas puisque je suis directeur de Seel Laugeois, une entreprise de bâtiment à Lisieux. Vice-président du Medef jusqu’à l’an dernier, j’ai été élu pour remplacer Jean-Yves Lavoignat, décédé”.
Quels sujets abordez-vous avec vos interlocuteurs ?
“L’un des thèmes récemment abordés avec le Préfet et les parlementaires du Calvados portait sur l’accord de flexisécurité, inscrit dans l’accord national entre les représentants des patrons et ceux des salariés. Nous souhaitions leur demander de bien respecter l’esprit du texte. Nous échangeons aussi avec les partenaires sociaux. Il nous arrive par exemple de recevoir des représentants de la CGT dans nos locaux. Pour favoriser l’emploi, il faut d’abord que les entreprises fassent du profit. TChacun doit savoir que pour créer de l’emploi, il faut aux entreprises des carnets de commandes pleins, et donc favoriser la compétitivité”.
Avez-vous le sentiment d’être entendu ?
“Pour être sincère, une fois autour de la table, le bon sens semble primer. Mais demeure toujours ce que représente tel ou tel élu par rapport à une ligne politique ainsi qu’un décalage entre le discours en direct et les applications”.
Combien d’adhérents fédérez-vous ?
“Nous rassemblons des individuels ainsi que des branches professionnelles comme la fédération du bâtiment. Au total, nous défendons les intérêts de près de 2 000 entreprises dans le Calvados. Il est important pour elles de se sentir soutenues et d’avoir une possibilité d’échanges, notamment pour celles qui sont en difficulté et qui ont tendance à s’isoler”.
Croyez-vous à une sotie de crise ?
“On ne peut en permanence tenir le discours que rien ne va. Pour la première fois depuis trois ans, nous n’avons pas eu de crise majeure cet été, ni bancaire, ni boursière. Il y a de quoi espérer que 2014 soit mieux que 2013. Mais tout reste à faire”.
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