"Les épisodes de pollution aux particules fines demeurent le point faible", estime Dominique Randon, le président d'Air Normand. "L'abaissement des normes françaises au 1er janvier 2012 ont fait augmenter le nombre d'alertes. Or, la situation reste équivalente aux années précédentes". Cela ne signifie pas que tout est rose. Ainsi, en 2012, l'indice de qualité de l'air ATMO a été jugé de "médiocre" à "mauvaise" 67 fois à Rouen, qui devance Evreux (56) et Le Havre (46).
Comme souvent, le mois de mars reste le pire de l'année. Pourquoi ? C'est à ce moment que les niveaux de particules fines dans l'atmosphère sont les plus élevés. Leurs origines : l'automobile, l'industrie, le chauffage au bois et... l'agriculture, où les opérations d'épandage sont réalisées en mars. Seule bonne nouvelle uniquement pour nos poumons, l'arrêt de la raffinerie de Petit-Couronne a réduit au quasi-néant les dégagements de dioxyde de soufre.
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