La saturation est liée à la circulation simultanée de plusieurs virus respiratoires : la Covid toujours, la grippe, avec une phase épidémique depuis le 30 novembre pour la Normandie, et la bronchiolite.
Trois virus qui mettent les urgences normandes sous tension, comme le rappelle l'Agence régionale de santé (ARS) de Normandie dans un point de situation, jeudi 22 décembre dans la soirée. L'ARS précise que le nombre de passages aux urgences est en hausse de 5 % et que le nombre d'appels décrochés par le Samu est de 31 % supérieur par rapport à la même période en 2021.
Des hospitalisations inadaptées
Dans ses termes, l'ARS concède que la situation "entraîne une surmobilisation des équipes hospitalières des établissements concernés, des hospitalisations inadaptées dans les services d'urgence et une augmentation des délais de prise en charge". Vingt et un établissements de la région ont dû déclencher leur plan blanc pour renforcer leurs équipes soignantes. Et certains tirent réellement la sonnette d'alarme, comme au centre hospitalier d'Elbeuf où une salle d'hospitalisation provisoire a même été aménagée dans une partie du restaurant du personnel…
Au CHU de Caen, impossible désormais de se présenter aux urgences sans être d'abord passé par un appel au 15. Même consigne pour le Groupe hospitalier du Havre qui invite à appeler le 15 ou le 116-117 pour une orientation médicale.
Pour faire face à la situation, l'ARS tente de mobiliser au maximum les points gardes en médecine de ville et l'offre de soins non programmés. L'agence indique "qu'une quarantaine d'établissements publics et privés se sont mobilisés pour identifier des places pour l'aval des urgences et l'aval des services de prise en charge aiguë, dédiées aux établissements de santé supports à proximité".
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