C'est une des conséquences de la sécheresse. L'hippodrome de Cherbourg devait organiser une réunion hippique premium le lundi 22 août. Sauf qu'il n'y a plus assez d'eau dans la mare, alimentée uniquement par la récupération d'eau de pluie, il est donc impossible d'arroser la piste avant les courses. Conséquence : les courses déménagent et se dérouleront à l'hippodrome de Graignes, au cœur des marais, à la même date.
Devant la sécheresse qui devient une problématique récurrente, l'hippodrome de Cherbourg va repenser son système de récupération d'eau de pluie pour en conserver plus. Cela pourra passer, par exemple, par le curage de la mare pour gagner en volume d'eau, ou bien repenser le système de récupération qui passe sous la piste. Si une course annulée peut paraître anecdotique, ce n'est pas le cas pour Jean-Philippe Massieu, le président de l'hippodrome de Cherbourg. "On ne peut pas se permettre d'annuler des courses comme ça", explique-t-il. Derrière les courses, il y a les paris, et c'est ce qui fait vivre la filière équine course.
En tout, cela représente 70 000 emplois en France, dont 17 000 en Normandie, de l'élevage aux jockeys. Une course annulée, et c'est toute la filière qui tremble.
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