C'est un sujet absent de la campagne des législatives : Jean-Marc Rissien est le papa de Victor, 22 ans, autiste sévère qui requiert une attention de chaque instant. Mais à Alençon, faute de personnel, depuis décembre dernier, il n'y a aucune place pour son accueil temporaire dans les structures spécialisées.
"Le handicap reste tabou"
"Victor est loin d'être le seul dans ce cas", souligne son père, qui interpelle les candidats aux élections législatives : "Ce devait pourtant être la priorité du premier quinquennat d'Emmanuel Macron. Et aujourd'hui, pas un mot non plus ne concerne le handicap mental dans les propagandes des candidats, dans le cadre de la campagne des élections législatives", déplore-t-il. Selon Jean-Marc Rissien, "un enfant sur cent serait atteint d'autisme et ce chiffre serait en hausse".
"Le handicap reste tabou et le handicap mental, c'est pire", dénonce le père de famille. "Faute de structures spécialisées, à la mort de leurs parents, beaucoup d'autistes finissent leur vie en hôpital psychiatrique, où ils n'ont pourtant rien à faire."
Ecoutez ici le témoignage de Jean-Marc Rissien:
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