Créé en 1986, le club de Caen a été l'un des tout premiers clubs de football américain de France. Ils étaient alors nommés les Pink panthers, aux couleurs gris et rose. Quelques années plus tard, leur identité a changé pour leur identité actuelle, celle des Conquérants. Avec "leurs couleurs noir et or", comme l'évoque leur président, Mehdi Hamoud.
Un développement structuré qui
leur permet d'être accessibles à tous
L'association est longtemps restée "confidentielle, avec une petite poignée de passionnés". Mais le développement qui a suivi leur a permis de construire une cohésion, qui les a aidés à se pérenniser : "Les premières saisons n'ont pas été une franche réussite sportive, mais une réussite dans la création du club, de l'ambiance et d'un groupe." L'évolution s'est traduite par l'ouverture d'une section jeunes en 1996, puis une section féminine. Cette structuration leur a ainsi permis de monter "en troisième division nationale une première fois, en 2014, avant un retour en 2018". Mais la Covid-19 a enrayé la dynamique, avec un turnover "en séniors, avec 78 % de nouveaux joueurs cette année", en passant de 111 à 73 licenciés.
Une pratique mixte et diversifiée
Le développement du club a aussi permis de diversifier les pratiques, en proposant une section flag, "du football américain sans contact, avec des fanions à la ceinture pour simuler le plaquage", comme le présente le président des Noir et Or. La force de cette pratique pour le club est sa mixité, qui la rend accessible et qui leur permet d'aligner cette saison deux équipes, une masculine et une mixte. Son absence de dureté permet aussi de faire découvrir la pratique de manière plus technique et plus athlétique.
Le Superbowl, un moment clé
de la vie des Conquérants
Plus grand événement du monde du football américain, le Superbowl est un moment "important du club en termes de partage, où on peut se retrouver en dehors du terrain, avec amis et famille", témoigne le président. Le contexte sanitaire a cependant contraint le club à ne pas faire de grande soirée, mais en plus petit comité, sans que cela ne provoque de dissensions. Le club se mobilise également sur des actions caritatives ou sociales à différents moments de l'année.
Un brassage des populations fort
Le club se compose d'une diversité d'adhérents, avec "un brassage qui ne se fait pas forcément à l'extérieur", explique le président. La tenue permet notamment de masquer ces différences selon ce dernier : "Derrière le casque et l'épaulière, il n'y a plus de classes. On est une famille, des frères d'armes, que tu sois médecin ou chômeur." Une égalité qui marche très bien, et que le club cherche sur le terrain, comme en dehors : "On essaie de faire des événements qui soient les plus accessibles possible."
Mais un déficit d'équipements
pour pouvoir aller plus haut
Depuis toujours installés à la Grâce de Dieu, les Caennais jouent sur un terrain en herbe. Presque une anomalie, alors qu'en France, "beaucoup de clubs jouent sur terrain synthétique, offrant des conditions optimales de pratique. Dans notre poule, on est le seul club à jouer sur un terrain en herbe", ajoute Mehdi Hamoud.
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