Cette conférence, qui se tiendra avec l'appui des Nations unies un an exactement après l'explosion du port de Beyrouth qui a dévasté la capitale libanaise, est "destinée à répondre aux besoins des Libanais dont la situation se détériore chaque jour", sur fond d'interminable crise politique.
Le Premier ministre désigné au Liban, Saad Hariri, a annoncé jeudi renoncer à former un gouvernement près de neuf mois après sa nomination.
"Ce dernier développement confirme le blocage politique dans lequel les dirigeants libanais maintiennent délibérément le pays depuis des mois, alors même qu'il s'enfonce dans une crise économique et sociale sans précédent", déplore la porte-parole du ministère français dans un communiqué, en estimant qu'"il y a une urgence absolue à sortir de cette obstruction organisée et inacceptable".
Le renoncement du Premier ministre désigné au Liban est "un épisode dramatique de plus dans l'incapacité des responsables libanais à trouver une issue à la crise (...) par rapport à la réalité économique et sociale" du pays, avait déclaré la veille à l'ONU le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian.
M. Hariri devait mettre en place une équipe censée lancer des réformes indispensables pour débloquer notamment des aides internationales cruciales.
Washington a également jugé "décevant" l'abandon de M. Hariri, qui constitue "une nouvelle déception pour le peuple libanais", selon le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken.
Plus de la moitié de la population vit actuellement sous le seuil de pauvreté et le pays, à court de devises, fait face à de nombreuses pénuries (médicaments, carburant, électricité, etc.).
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