Le premier palier de 30 millions de primo-vaccinés a été atteint le 12 juin selon le ministère de la Santé, mais dans beaucoup de départements le rythme des injections a chuté à la fin du mois de mai. Le nombre de rendez-vous pris sur le site Doctolib a ralenti. De Maubeuge à Marseille, des centres conçus pour vacciner 3000 ou 4000 personnes par jour n'en ont plus vacciné que la moitié, faute de demandeurs… Or les épidémiologistes sont formels : si 20 % des Français persistaient à fuir le vaccin, une quatrième vague surviendrait sans aucun doute à l'automne. D'où la nouvelle campagne d'appel à la vaccination lancée sur les réseaux sociaux par le ministère de la Santé ; campagne suivie d'effet, car la courbe des inscriptions s'est légèrement relevée à partir de début juin. Aux Etats-Unis les autorités ont affronté le même problème en mai, et lui ont trouvé deux solutions : d'une part, confier davantage la vaccination aux médecins de famille, aux pharmaciens de quartier et aux petits centres de santé ; d'autre part, étendre la vaccination aux adolescents.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.