Il est l'homme qui focalise l'attention de nombreux fans de foot. Florentino Pérez, patron du Real Madrid, souhaite lancer, avec l'appui d'onze autres grands clubs européens, une Super League réunissant des clubs anglais, espagnols et italiens ne voulant pas de la nouvelle version de la Ligue des Champions.
Dans la nuit de lundi 19 à mardi 20 avril, il était l'invité de l'émission El Chiringuito, pour s'exprimer au sujet de ce que certains appellent déjà "La ligue des riches". Dès la première minute de l'interview, avant même de parler de football, Pérez évoque la situation économique difficile que traversent les clubs concernés par cette Super League. Surendettés à la suite de transferts hasardeux et de masses salariales bien trop importantes (la dette du Barça s'élève à plus d'un milliard d'euros), la Covid-19 n'ayant rien arrangé, ces clubs ne sont plus en mesure d'assumer les risques financiers qu'ils ont consentis. Selon Pérez, la Super League aurait donc pour but de proposer des matchs plus attractifs afin d'augmenter les droits télé et ainsi les revenus des clubs de cette ligue fermée, ou plutôt entrouverte, puisqu'il y aurait 15 membres permanents et 5 membres invités.
En clair, les "riches" seront plus riches et les "pauvres" seront plus pauvres.
Les propos de Pérez tenus dans cette interview font surtout référence à la manne financière que conférerait la Super League aux membres de celle-ci qui sont acculés par les dettes. Pérez a aussi contredit l'UEFA, en assurant que les joueurs participant à la Super League pourraient toujours jouer en sélection et que les clubs ne seraient pas exclus de leur championnat, sans pour autant argumenter ses dires. Entre l'UEFA et les grands clubs européens, la guerre fait rage et a déjà fait une victime : le football.
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