Les trois jours de visite du pape François en Irak ont soulevé l'enthousiasme des populations de ce pays martyrisé. Voyage "historique", dans la mesure où aucun pape n'avait pu auparavant se rendre en Irak. Et où François était l'invité à la fois des chrétiens, des musulmans et du gouvernement irakien… Au fil des rencontres de ce véritable marathon de la fraternité, le pape argentin a réussi, d'un même mouvement, à réconforter les communautés chrétiennes traumatisées et à dialoguer avec les responsables des autres religions. On l'a ainsi vu s'adresser aux chrétiens à Bagdad, à Qaraqosh, dans les ruines de la cathédrale de Mossoul ou au stade d'Erbil. Mais aussi, à Najaf, parler longuement avec le grand ayatollah Al-Sistani, autorité chiite rivale de celle de Téhéran ; et à Ur, parler avec les représentants chiites, sunnites, yézidis et sabéens… “Il nous revient de réduire au silence les accusations réciproques pour donner une voix au cri des opprimés et des rejetés sur la planète”, a-t-il dit à ces leaders non-chrétiens. Langage qu'un pape était seul à pouvoir leur tenir.
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