"En principe, la vaccination commence lundi 22 février et on aura dix doses par médecin pour la première semaine", explique le docteur Patrick Daimé, président de l'Ordre des médecins de Seine-Maritime. Il s'agit du vaccin d'AstraZeneca qui, contrairement aux deux autres utilisés actuellement, a des conditions de conservation plus simples, dans un réfrigérateur classique. De quoi accélérer la campagne de vaccination, à condition d'obtenir des doses suffisantes. "C'est forcément un plus de multiplier les intervenants", décrit le spécialiste. Chacun s'organise à sa manière : "Des cabinets ont réservé des plages dédiées à la vaccination, d'autres le font au fil de l'eau." Le tout est de respecter les recommandations et de réserver les doses aux patients entre 50 et 65 ans, surtout quand ils ont des pathologies qui les rendent vulnérables comme pour "le diabète, le surpoids, l'hypertension artérielle, les insuffisances cardiaques ou rénales". Libre à chacun de prendre rendez-vous directement par les canaux habituels avec son médecin généraliste.
Pas de craintes sur les effets secondaires
Sur les effets secondaires qui ont été pointés du doigt avec le vaccin AstraZeneca, Patrick Daimé se veut rassurant : "Ils ne sont pas plus importants mais plus fréquents. On peut avoir une poussée de fièvre et quelques courbatures pendant 24 ou 48 heures. Ce ne sont pas des manifestations graves", explique le médecin en précisant que quelques comprimés de paracétamol suffisent pour contrebalancer ces symptômes. "Si on met en balance les risques d'une infection au coronavirus et son cortège de symptômes, le risque de mortalité ou celui de réanimation avec les effets secondaires possibles du vaccin, il n'y a pas photo !"
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