Alençon. Six mois après le Ségur, le personnel de santé et du médico-social a le blues
Une journée nationale de mobilisation des personnels de santé et du médico-social était organisée ce jeudi 21 janvier.

Jeudi 21 janvier, six mois après les conclusions du Ségur de la santé, le personnel a toujours le blues et demande des effectifs qualifiés supplémentaires dans l'Orne
Six mois jour pour jour après la présentation des conclusions des accords du Ségur par le ministre de la Santé Olivier Véran, une journée de mobilisation nationale est organisée, ce jeudi 21 janvier. Alors que 8,2 milliards d'euros sont consacrés à la revalorisation des métiers des établissements de santé et des EHPAD et à l'attractivité de l'hôpital public, les personnels de la santé, conjointement à ceux du secteur médico-social, réclament toujours des créations de lits, des embauches et une augmentation du point d'indice des salaires. "Ce n'est pas de médailles que nous avons besoin, mais de moyens", explique Brigitte, employée d'une maison de retraite privée.
Même constat dans le secteur médico-social : "À l'Adapéi, on manque de bras pour s'occuper convenablement des personnes souffrant de handicap mental dont on a la charge", explique une salariée.
Dans l'Orne, une centaine d'agents était rassemblée devant le Conseil départemental à Alençon, avant un défilé jusque devant la Cité administrative.
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