Pierre-Vincent Langlois est président de l'Office du commerce et de l'artisanat rouennais (Ocar).
Quel bilan tirer de l'année 2020 pour les commerçants et les artisans rouennais ?
L'année 2020 a été très particulière, avec un confinement total, un confinement partiel, des commerces qui ne rouvrent pas pour le secteur des cafés, hôtel et restaurants… La perte en fonction des secteurs peut aller de 30 à 70 %.
Que disent les adhérents sur la période de décembre depuis la réouverture ?
Il y a eu un regain de confiance pour nos artisans et nos commerçants, à travers la consommation qu'ils ont vécue au mois de décembre. Avec la Métropole, on a aussi rendu le territoire attractif, avec l'accompagnement lumineux dans le centre-ville qui a été très apprécié. Les signaux sont bons, mais il y a toujours des inquiétudes sur un éventuel reconfinement.
Janvier commence plus difficilement…
Il y a eu un moment d'euphorie en décembre, mais on n'achète pas deux fois. Le mois est plus rude. On est tous attentistes par rapport à une conjoncture compliquée, mais les soldes vont arriver.
Les soldes qui ont été décalés au 20 janvier. C'était la bonne décision ?
Les soldes sont attendus parce que le consommateur est attentif à son pouvoir d'achat. Mais qui dit soldes dit perte de marge pour les artisans et les commerçants, donc il faut faire attention. Notre travail, c'est aussi la pérennité des acteurs du territoire. Décaler les soldes pour maintenir les marges des commerçants, c'est une façon de les accompagner et c'est une très bonne chose.
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