Le 3 mai 2017, la victime se présente au commissariat pour dénoncer une agression dont elle a fait l'objet à Rouen. Lors d'une soirée chez des amis, les discussions s'enveniment et les convives s'en vont un à un, mais continuent de se disputer en dehors du domicile. C'est dans l'ascenseur que la victime dit avoir été attaquée par-derrière et frappée, puis jetée au sol par un invité dont elle ne connaît que le prénom. L'homme se rend à l'hôpital où les coups reçus à la tête et les contusions sur le corps lui vaudront dix jours d'interruption temporaire de travail. Les policiers enquêtent chez l'hôte de la soirée qui confirme les faits et désigne le prévenu comme l'agresseur. Cependant, celui-ci, interpellé, fournit un alibi qui semble le dédouaner de cette accusation car son absence à la soirée est avérée.
La partie civile relève "un faisceau d'indices indiscutables", tandis que le procureur de la République constate "trop de contradictions dans cette affaire". La défense ne décèle "aucune preuve tangible". À l'audience du jeudi 10 décembre, le tribunal décide de relaxer le prévenu.
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