Le député communiste Jean-Paul Lecoq faisait sa rentrée jeudi 3 septembre, au Havre. Le candidat malchanceux aux dernières municipales a fait le point sur plusieurs dossiers.
L'élu est tout d'abord revenu sur la mauvaise surprise de la rentrée : les suppressions de postes annoncées chez Dresser. "C'est une crise sociale qui s'annonce." Jean-Paul Lecoq souhaiterait interdire les licenciements en cette période de crise sanitaire, alors qu'il est normalement interdit de manifester. L'élu est favorable à un changement de modèle économique. "Il y a d'autres valeurs que d'accumuler des richesses. Tout est lié : le sanitaire, l'écologie, l'économie, le social, la démocratie." La crise sanitaire a pleinement touché le tissu industriel havrais (raffinerie, aéronautique et les activités du port). Pour Jean-Paul Lecoq, il faut faire un état des lieux de ce qui va disparaître et faire des propositions de transition. Le député veut notamment une table ronde sur le développement ferroviaire. "Il faut que ça bouge au Havre !" Autre demande de table ronde : sur l'aéronautique, au niveau régional. La Normandie est la deuxième région française pour l'industrie aéronautique et le secteur est en grande difficulté. Sur la zone industrielle du Havre, l'aéronautique est présente au sein de l'entreprise Safran.
Parmi les autres sujets de la rentrée : les masques. "Puisqu'ils sont obligatoires pour tous, ils doivent être gratuits. Ils devraient être remboursés par la Sécu."
Jean-Paul Lecoq se bat toujours pour la gratuité des ponts de Normandie et de Tancarville. Il voudrait étaler le coût sur les péages de l'autoroute. L'idée n'est pas complètement saugrenue, des discussions sont en cours avec les ministères concernés. L'élu souhaiterait aussi la suppression du péage d'Epretot, "route la plus sûre pour aller travailler sur la zone industrielle".
Autre sujet : l'ancienne décharge de Dollemard. Jean-Paul Lecoq demande une décision rapide. Il existe encore d'autres solutions : nettoyer le site ou le recouvrir avec un sarcophage. Pour l'élu, il n'y a pas à hésiter. Il faut nettoyer, même s'il s'agit de la solution la plus coûteuse.
Le travail parlementaire va reprendre le 15 septembre. Il sera question du plan de planification de la recherche et de simplification de l'action publique.
Jean-Paul Lecoq, rentrée 2020-2021
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.