L'Association havraise de solidarité et d'échanges avec tous les migrants (AHSETI) publie une lettre ouverte suite à des arrestations de migrants aux abords de l'Entraide Protestante du Havre (Seine-Maritime). Vendredi 24 juillet, à la sortie de la distribution alimentaire, la police aurait arrêté des personnes sortant de cette distribution. Deux se sont vus notifier une obligation de quitter le territoire Français sans délai, avec une interdiction de retour sur le territoire Français de deux ans. Dans la lettre ouverte, envoyée à la sous-préfecture du Havre et à la préfecture de Rouen, AHSETI dit "condamner très fermement ce procédé qui consiste à utiliser la proximité des lieux d'entraide et de solidarité pour organiser des arrestations de personnes en situation précaire". Elle demande l'arrêt de ces arrestations. Le courrier a été signé par LDH, Des lits solidaires, Femmes Solidaires, Cercle de Silence, RESF Le Havre, Mouvement de la paix, GAMS, Amnesty International Le Havre, Solidaires, UL-CGT Le Havre, Ensemble!, Génération.s, PCF, FI, NPA, l'Entraide Protestante et le Secours populaire. Ces associations seront présentes samedi matin sur le marché de l'université pour protester. La sous-préfecture du Havre réfute toute intention de contrôler à la sortie des associations d'entraide.
La sous-préfecture indique que les effectifs de la police aux frontières du Havre effectuaient des patrouilles à proximité du centre commercial Coty, site très fréquenté du centre-ville. "Vers 15 heures 15, ils ont procédé de façon aléatoire, au contrôle de l'identité de deux personnes circulant sur la voie publique qui se sont avérées être des ressortissants algériens. Ces derniers ne présentant aucun document les autorisant à séjourner en France, ils ont été placés en retenue administrative et entendus pour vérification de leur droit au séjour et à la circulation en France. Ce n'est qu'à l'occasion de leur audition qu'ils ont fait valoir qu'ils venaient de récupérer des colis alimentaires dans les locaux de votre association. Après analyse de leur situation administrative, les deux ressortissants algériens ont fait l'objet d'arrêtés préfectoraux d'obligation à quitter le territoire avec assignation à résidence sur la commune du Havre et ont été laissés libres".
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