Lyon, Marseille, Bordeaux ou encore Strasbourg basculent dans l'escarcelle des écologistes à l'issue du second tour de l'élection municipale, organisé le dimanche 28 juin. Mais, pas Le Havre, où Édouard Philippe s'est imposé face au député communiste Jean-Paul Lecoq. Ce dernier n'avait pas fusionné avec la liste de l'écologiste Alexis Deck, soutenu par les socialistes, dont le score du 1er tour (8,28 %) ne lui avait pas permis de se maintenir au second. "Malgré notre défaite havraise, il y a de nombreuses et belles victoires à gauche et avec l'écologie, en France. C'est une bonne nouvelle. Cela veut dire que l'écologie politique change de stature. Les écologistes sont aux manettes dans une dizaine de grandes villes. On va pouvoir déployer des solutions concrètes et locales pour faire face aux défis du réchauffement climatique et de la biodiversité", se projette Alexis Deck.
Les écologistes peuvent-ils s'emparer de la Ville du Havre dans 6 ans ?
Le conseiller communautaire ajoute. "Avant la crise sanitaire, nous étions la seule liste à parler de résilience dans notre programme, à dire qu'il fallait préparer notre territoire aux différentes formes de chocs. Une épidémie en est une. Maintenant, il va falloir, avec les universitaires, la société civile, inventer une société capable de faire face demain à plusieurs types de catastrophes : écologique, sanitaire…"
Comment avoir de l'influence au niveau local ?
Alexis Deck et son équipe vont également s'organiser avec, sans doute, la parution d'un journal et leur présence sur les marchés pour diffuser leurs idées et travailler de manière collective sur un nouveau projet pour la transition écologique au Havre dans six ans.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.