Le jeudi 18 juin, la Gendarmerie Nationale (brigade de Vexin-sur-Epte dans l'Eure) et les équipes d'astreinte opérationnelle de déminage de Versailles ont été mobilisées, de nuit et en urgence, pour détruire un obus, de 80 mm de diamètre, découvert à la suite d'une séance de "pêche à l'aimant". Le préfet de l'Eure souhaite rappeler que cette pratique peut faire encourir un grave danger aux pêcheurs. Même motivée par un souhait de dépollution bénévole des cours d'eaux, cette pratique, illégale sans autorisation administrative, n'est pas sans risque pour le pêcheur, si les engins ne sont pas désamorcés rapidement. L'impact entre l'aimant et l'obus ou sa sortie de l'eau peuvent en effet entraîner une détonation.
Pour rappel, les règles de la pêche à l'aimant sont identiques à celles encadrant la détection d'objets enfouis :
- sur les terrains privés, (forêts, terrains, puits, étangs…) l'autorisation du propriétaire est requise, et si l'objet de la pêche a pour but la recherche d'un objet intéressant l'histoire, la préhistoire, l'art ou l'archéologie, l'autorisation du Préfet est obligatoire.
- pour les cours d'eaux, lacs, rivières, fleuves et canaux, l'autorisation de l'État, propriétaire des biens sous-marins, est requise.
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