Le jeudi 12 mars dernier, les couloirs des stades Mermoz, Lozai et Billard étaient désertés, les travées de Diochon et de l'île Lacroix plongées dans un silence assourdissant. Rouen, comme toutes les villes de France, se voyait contrainte d'appliquer le confinement et le sport s'est tu.
Un silence de 90 jours
Quatre-vingt-dix jours plus tard, plus question d'un triste monde qui ne joue plus, c'est au contraire un monde qui renaît et dont les premiers signes de cette renaissance passent par le sport. Ce sport qui a été pratiqué par des milliers de Normands chez eux, pendant le confinement, presque comme un médicament pour éviter de sombrer physiquement et psychologiquement.
A voir tous ces jeunes et moins jeunes se retrouver au complexe Saint-Exupéry le week-end dernier, pour un petit foot ou un trois-trois de basket, impossible de passer outre. Le sport est essentiel, vital même. Le vivre ensemble y transpire autant que les pores de la peau et signe le point de départ de cette nouvelle vie. Même Florent Merrien, champion paralympique de tennis de table a retrouvé son écrin pour un an de préparation qu'il doit recommencer en vue des Jeux de Tokyo, reportés à 2021. Quels que soient le niveau, les objectifs et la méthode, l'essentiel est à nouveau là : notre monde rejoue, notre Normandie revit.
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