La situation est inextricable, à en croire les patrons d'auto-écoles. À partir du lundi 8 juin, ils pourront à nouveau présenter des candidats à l'examen du permis de conduire. Mais la situation s'avère très difficile à gérer, car les dossiers se sont empilés, alors que les places sont attribuées au compte-gouttes.
Des centaines de candidats dans l'attente
C'est le problème que rencontre Nassim Lopes à Sotteville-lès-Rouen. "On n'a pas pu faire passer nos élèves depuis mars et maintenant, on est limités. Par exemple, à Rouen, on a deux places pour la reprise, alors qu'habituellement on en a 28 dans le mois", déplore l'un des deux dirigeants des auto-écoles Permispascher en Normandie.
À Mont-Saint-Aignan, Michaël Roblin assiste au même embouteillage. Lui aussi contraint de faire des choix parmi ses candidats, il espère une réponse rapide de l'État : "Il faut nous autoriser à délivrer des attestations provisoires de conduite et, si l'apprenti conducteur est en infraction dans les deux ans, il doit reprendre des heures de conduite et passer devant un inspecteur", décrit le patron de CER Roblin.
Tous les deux confrontés à l'incompréhension, voire à la colère des candidats qui n'obtiennent pas de date d'examen, Nassim Lopes et Michaël Roblin estiment que la situation ne s'améliorera pas toute seule. Pire, en cas de statu quo, Michaël Roblin craint une nouvelle hausse des conducteurs sans permis.
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