Dédramatiser la situation. C'est sous forme de saynètes qu'une session de formation vient d'être délivrée aux personnels de remplacement de l'agriculture de l'Orne.
Initialement destinés à remplacer les agriculteurs lors de maladie, ou de quelques jours de congé, ils sont de plus en plus souvent destinés à remplacer des paysans en burn-out, stressés par des conditions de travail de plus en plus compliquées, par l'agri-bashing, par les contraintes financières, mais aussi normatives… Dans l'Orne, 1 400 agriculteurs y ont recours. 80 000 heures de remplacement ont ainsi été réalisées en 2018, dans des conditions techniques de plus en plus compliquées, d'où, et c'est une première, la nécessité de former davantage la cinquantaine de salariés qui effectuent ces remplacements. "Une étude réalisée en 2019 a permis d'identifier les pistes d'amélioration", explique Laurence Lubrun, la présidente de la fédération départementale des services de remplacement dans l'Orne, "par exemple sur la passation des consignes de travail sécurisé qui doivent être claires, complètes et précises".
Laurence Lubrun
Dans l'Orne, il existe 20 associations cantonales oui pluri-cantonales de remplacement. Elles sont gérées bénévolement par des agriculteurs.
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