Depuis des mois, les supporters des clubs sportifs phares de Caen en ont pour leurs émotions. Lancés vers une course folle aux superbes résultats jusqu'à l'an dernier, ils ont, depuis, nettement déchanté. Les Malherbistes en football, les Drakkars en Hockey sur glace ou encore les Vikings en handball et les Cébécistes en basket, tous les supporters sont passés des étoiles de l'élite aux soirées glaciales de descentes et de défaites. Trop nombreuses ces dix-huit derniers mois.
Gradins clairsemés et sifflets
Premier effet : les gradins se vident. Partout. Finis les stades et salles combles. Second effet : aux encouragements face aux "gros calibres" nationaux laissent place les "obligations de résultat" face aux formations moins clinquantes. Logique. Miroir grossissant qu'est le football, le stade d'Ornano gronde désormais à la vue des prestations et résultats trop faibles du SM Caen. De quoi faire dire à Pascal Dupraz l'entraîneur : "On doit déjà faire face à 19 adversaires et il faut encore faire face à davantage en tribune. Sans union sacrée, on n'avancera pas." Chanter ou siffler ? Pour sortir de l'ornière, la solution est unique : renouer petit à petit ce lien si fragile mais si important entre un club de sport et ceux qui l'aiment. Et pour ça, il faut, à défaut d'être bon, travailler, être soi-même et tout donner. Ce que font les supporters, à chaque match.
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