Il est encore trop tôt pour affirmer que le HAC est complètement guéri. Mais les Ciel et Marine vont mieux, beaucoup mieux. Souffreteux pendant trois longs mois, ils se sont refait une santé en corrigeant Guingamp (4-0), puis en allant s'imposer à Rodez (1-2). Ces deux succès décrochés en l'espace de quatre jours leur ont permis de réintégrer le Top 5. Mais le club doyen n'a pas soulagé tous ses maux pour autant. Dans l'Aveyron, les Havrais ont une nouvelle fois concédé l'ouverture du score rapidement à la suite d'une erreur défensive. Comme trop souvent depuis le début de saison, leur première mi-temps a laissé à désirer. Mais cette équipe a déjà démontré à plusieurs reprises qu'elle avait la force de caractère pour combattre les symptômes qui la fragilisent. "Ce n'est pas la première fois qu'on revient au score. Ça ne peut pas être du hasard", relève Paul Le Guen. En incorporant Bonnet et Thiaré dès l'entame de la seconde période, son coaching a contribué à panser certaines plaies."Les entrées en jeu des remplaçants ont été déterminantes. Elles le sont plus qu'en début de saison et ça, c'est intéressant", se réjouit-il.
Ersoy retrouve la joie de vivre
Même s'il est encore convalescent, la montée en puissance du défenseur turc Ertugrul Ersoy est un autre signe encourageant. "C'est trop récent pour s'enflammer, tempère cependant PLG. Il faut qu'il confirme match après match. C'est marrant parce que dans sa façon de courir, dans ses appuis, on a l'impression qu'il redevient le joueur qu'il était. On a souffert de le voir courir différemment, de le voir avec des appuis quelconques. Là, on sent qu'il retrouve du punch, du dynamisme, de la sérénité et une certaine joie de vivre".
En recevant Le Mans, mardi 3 décembre au Stade Océane, Ersoy et les siens espèrent évidemment confirmer leur regain de forme. Face à l'avant-dernier, dont la défense est la plus friable de Ligue 2 (28 buts encaissés), l'occasion est belle d'aligner une troisième victoire d'affilée. Méfiance reste néanmoins le mot d'ordre. "Quand on regarde jouer cette équipe, on a l'impression qu'elle peut marquer à tout moment. Mais elle a aussi des fragilités", décrypte le coach havrais, en référence notamment au dernier match disputé par les Manceaux à l'extérieur. C'était à Caen, où ils avaient réussi à remonter deux buts en fin de match pour arracher le nul (3-3). "Il faut continuer à gagner, rester extrêmement concentré, prescrit l'entraîneur. On n'a pas oublié qu'on a souffert tout récemment".
HAC - Le Mans, 17e journée de Ligue 2, mardi 3 décembre, à 21 heures au Stade Océane.
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