Bellême. Les six principaux élus normands jugent la prestation d'Emmanuel Macron

Le président régional Hervé Morin et les cinq présidents des cinq départements qui composent la Normandie se sont réunis en " G6 " mardi 11 décembre 2018 à Bellême, dans le Perche ornais. L'occasion de recueillir leur réaction au lendemain de l'intervention télévisée d'Emmanuel Macron, après un mois de mobilisation des Gilets jaunes.

Hervé Morin, président normand

Le président du Conseil régional de Normandie et président de l'association des régions de France Hervé Morin, ancien Ministre, qui a rencontré Emmanuel Macron lundi 9 décembre, espère que ce sera suffisant pour renouer les liens du dialogue, même s'il n'est pas convaincu que ce sera aussi simple que cela :

Pascal Martin (Seine-Maritime)

Le Président du Conseil départemental de Seine-Maritime, Pascal Martin, ne pense pas que cette allocution sera suffisante pour apporter la fin du conflit. Mais il faut un juste équilibre entre les revendications et ce que peut apporter la nation française :

Jean-Léonce Dupont (Calvados)

Pour le président de la collectivité départementale du Calvados, Jean-Léonce Dupont, il est très difficile de prévoir ce qui va se passer samedi prochain. Lui aurait aimé, par exemple, que l'on revienne sur la limitation de vitesse à 80km/h. Il réclame aussi avec insistance la réforme de l'État central :

Marc Lefèvre (Manche)

Le président de l'assemblée départementale de la manche, Marc Lefèvre, estime qu'il y a eu une vraie prise en compte par Emmanuel Macron, même si les réponses ne satisferont sans doute pas tous les gilets jaunes. Il dénonce aussi trop de doublons sur le territoire, du fait que tout le monde s'occupe de tout :

Pascal Lehongre (Eure)

Le président du Conseil départemental de l'Eure était en session à l'heure de l'intervention d'Emmanuel Macron. L'Eure d'où vient Sébastien Lecornu, Ministre chargé des collectivités territoriales. Lui essaie d'optimiser au mieux son budget départemental afin de répondre au mieux à l'urgence sociale. Mais l'équation mathématique entre les demandes et les capacités financières et pour lui difficile à résoudre :

Christophe de Balorre (Orne)

Pour le président du Conseil départemental de l'orne, Christophe de Balorre, qui accueillait ce " G6 ", a le sentiment que cette allocution était nécessaire, qu'il est évident et qu'il était urgent que le Président s'exprime, qu'Emmanuel Macron a trop attendu. Il doute sur la suffisance des propositions qui ont été faites, même s'il est grand temps que la France retrouve un visage plus conforme à la réalité :